C’est l’envie commune d’apporter des solutions concrètes et de rapprocher les gens qui a donné l’idée à deux amis.
« Lors d’une réunion avec notre groupe aviseur pour cet évènement, j’ai dit à tout le monde que nous devions trouver un moyen pour que les gens discutent et identifient ce qu’ils aimeraient faire afin de rapporter des idées solides à leurs coopératives, » a déclaré Joanne Lechasseur, cofondatrice de GICS et directrice de la programmation et experte du contenu.
« C’est alors que Marie-Josée Paquette, Présidente-directrice générale du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité, est intervenue et a proposé une solution qui a fait ses preuves au CQCM. »
Marie-Josée a partagé avec le groupe qu’elle a mis en place une série d’ateliers très structurés pour se rapprocher de ses membres et leur donner une plateforme pour discuter d’enjeux importants. Le résultat de ces discussions aide, Marie-Josée et son équipe, à comprendre ce qui est important pour les membres et ainsi alimenter par la suite le plan d’action du CQCM.
Elle a alors dit, « tu devrais essayer ça, et nous allons t’aider », et elle a ajouté, « Viens voir par toi-même comment ça fonctionne, viens à notre prochaine activité ! ». « C’est ce que j’ai fait et j’ai vite réalisé que cela pouvait être la solution parfaite. Maintenant, avec son aide, nous avons un processus structuré et innovant pour rapprocher les gens, faciliter les conversations qui mèneront à des idées d’actions concrètes que les participants ramèneront à la maison. »
« Une approche d’apprentissage collaboratif, exhaustif et bien orchestré est conçue pour tous les groupes de participants qui souhaitent travailler, créer et développer un projet ensemble », a déclaré Paquette. « Au CQCM, cette approche a été utilisée par nos Conseillères entrepreneuriat jeunesse auprès de divers publics jeunesse depuis plusieurs années. Nous utilisons maintenant cette même approche lors de nos assemblées de concertation parce qu’elle nous représente et qu’elle nous permet de recueillir et de comprendre les points de vue et les besoins de nos membres. »
Marie-Joseée a également mentionné que cela leur permet également d’engager les membres à créer un plan d’action pour relever des défis tels que le changement climatique, la pénurie de main-d’œuvre, la diversité et l’inclusion, et plus encore.
Avec l’aide de l’équipe du CQCM, nos ateliers à Montréal serviront le même objectif et sont conçus pour une participation et un engagement actif. Il y aura un total de 12 ateliers liés aux trois thèmes du leadership coopératif, de l’économie circulaire et de la numérisation. Chaque atelier débutera par une table ronde animée de 30 minutes avec des conférenciers invités et des experts qui partageront leurs points de vue sur des sujets spécifiques.
Suivront 60 minutes de discussion entre les participants, les panélistes et le facilitateur, regroupés en tables plus petites, couvrant trois grandes questions à approfondir :
- Les problèmes identifiés sur le sujet aborder dans l’atelier.
- Les leviers ou forces qui permettent de surmonter les défis ou d’améliorer les situations.
- Les opportunités de pratiques inter et intra coopératives.
Chaque table aura un chef assigné pour prendre des notes et s’assurer que les discussions restent sur la bonne voie.
À la fin de chaque atelier, l’animateur recueillera des notes et des informations sur les travaux menés par les participants. Enfin, lors d’une session plénière, chaque animateur d’atelier est tenu de rendre compte au public général des résultats et de ce qui a été appris au cours des ateliers.
« Ce format d’atelier aide les participants à comprendre la différence entre le travail d’équipe et la coopération », a déclaré Marie-Pier Reid , conseillère pédagogique au CQCM. « Il est structuré, fournit des rôles et des responsabilités clairs pour tous les participants et les motive à participer à la création d’un savoir commun et collectif. »
L’utilisation de cette formule d’atelier fournira un résultat important : établir une communauté de pratique GICS pour inspirer les coopératives et leurs collaborateurs à utiliser les outils disponibles et à atteindre des objectifs pour le bien commun et la communauté mondiale.
« Notre objectif est de créer une communauté de pratique internationale inspirante afin que nos participants puissent rentrer chez eux, poursuivre leur discussion et partager de bonnes pratiques et des idées innovantes entre les évènements GICS », a déclaré Jean-Louis Bancel, cofondateur de GICS. « C’est la façon coopérative de travailler ensemble, donc avec GICS, nous sommes impatients de créer un espace pour faciliter cela. »
À Paris 2022, les coopératives ont déclaré : Nous voulons agir maintenant pour diriger, lutter contre le changement climatique et maximiser les bénéfices d’une société innovante et numérique. Nous écoutions! À Montréal, nous donnons aux coopératives les outils dont elles ont besoin pour agir et l’espace pour permettre la coopération entre les coopératives nécessaire pour atteindre les objectifs.
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